A l'origine
Métier conchylicole spécialisé dans la culture de l’huître, l’ostréiculture, née à la fin du XIXe siècle, est devenue une activité à part entière dans les années 1920. À cette époque, l’huître plate de Bretagne se devait d’être sur les tables des grands restaurants. Aussi, les huîtres étaient-elles acheminées vers les grandes métropoles et notamment Paris par le chemin de fer.
L’huître, présente en bacs naturels dans tout le pourtour de la baie de Quiberon, a fait l’objet d’un programme de restauration et d’extension sous l’instigation de Napoléon III. La princesse Bacciochi, cousine de ce dernier, sera, depuis son domaine de Colpo près de Vannes, la cheville ouvrière du développement de l’ostréiculture en Bretagne sud et notamment dans le golfe du Morbihan.
Les premières concessions sont attestées en 1858 dans la rivière de Pénerf et en 1863 dans le golfe du Morbihan. Il s’agissait alors de l’huître plate connue sous le nom d’huître de Belon puisque les ostréiculteurs de Belon ont été les premiers à la commercialisée. Dans les années 1970, une épizootie, qui provoque la quasi disparition de l’huître plate, amène les ostréiculteurs bretons a élever des huîtres creuses provenant d’abord du Portugal (la «Portugaise») puis du Japon (la «Gigas»). Aujourd’hui, l’huître plate, à nouveau en voie de disparition, fait l’objet de toutes les attentions pour sa survie et d’un combat perpétuel pour le maintien de l’écosystème nécessaire à son développement.
L'ostréiculture dans le Golfe du Morbihan
L'ostréiculture est l'une des activités essentielles du golfe du Morbihan avec, chaque année, plus de 10 000 tonnes d'huîtres produites.
Saviez-vous qu’il faut 3 années de soins attentifs et de travail constant, pour que l'huître soit prête à la consommation ?
L'huître plate, dite "Belon", originaire du golfe du Morbihan à l'état sauvage, avait pratiquement disparu, remplacée par la "creuse". La "plate" revient en force aujourd'hui, grâce à l'incomparable finesse de son goût.
